CONSEIL SYLVIANNE SPITZER

EN PROFILAGE CRIMINEL

et CRIMINOLOGIE EN ENTREPRISE

 

 

 

 

 

PROFILER LES TUEURS EN SERIE LES PLUS MEURTRIERS

 

Harold Shipman : médecin, sociopathe, assassin

 

 

 

Copyright mars 2004 – juin 2009, Sylvianne Spitzer

 

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Les médecins sont supposés sauver des vies ou au moins améliorer leur condition. Mais certains veulent plus. Ainsi le Dr Harold Shipman fut le tueur le plus « prolifique » d’Anglerre. Plutôt que de se contenter de la satisfaction de rallonger la durée des vies, il a recherché le plaisir dans le pouvoir de supprimer la vie.

 

Shipman était un médecin généraliste qui a été déclaré coupable des meurtres de 15 de ses patientes en leur injectant des doses létales de morphines. On pense qu’il aurait assassiné 200 femmes, peut être plus, et il existe des indices comme quoi il aurait commencé à ses pratiques il y a plus de 25 ans. Il est décédé est 2004.

 

 

Comment aurait-on pu profiler Shipman ?

 

Cet homme est un tueur en série, aucun doute là dessus. Il n’était certainement pas fou. En fait, il relèvait d’une personnalité antisociale, appelée aussi « sociopathe », c’est-à-dire une personne qui différencie le bien du mal mais qui n’y accorde aucune attention, qui ne respecte pas l’autorité, les lois et les déontologies diverses. Cela va bien à Shipman car il n’a pas seulement rompu avec les lois juridiques et morales mais aussi avec la déontologie des médecins.

 

En général, il existe à la base des expériences traumatisantes, comme des abus, de la négligence ou de l’abandon dans les antécédentes des tueurs en série. La mère de Shipman est décédée d’un cancer du poumon alors qu’il était adolescent. On peut supposer que cette perte a été considérée comme de l’abandon et une perte de contrôle, dont on peut imaginer que cela a donné lieu à un fantasme de compensation.

 

 

Se venger

 

Il est fort possible qu’à chaque fois qu’il droguait une patiente, il prenait symboliquement le contrôle de la mort de sa mère et que, peut être, il se vengeait ainsi d’elle de l’avoir abandonné. C’est comme si il avait été tellement en colère contre elle et dans l’incapacité de s’en défendre qu’il avait tenter de la tuer.

Si toutes ces spéculations sont basées sur de l’expérience et des études, ce ne sont que des spéculations. Le seul moyen de savoir si cela est vrai, serait d’interroger Shipman.

 

 

Qu‘aurait on pu lui demander ?

 

Il aurait fallut bien sur lui parler de la mort de sa mère et de ses sentiments envers cette femme. Il faudrait savoir ce qui lui est passé par la tête lorsqu’il a tué sa première victime car il existe en général un « déclencheur » (une dispute, la perte d’un travail…) qui mène au premier crime, quelque chose qui met en branle la colère interne du tueur.

Il aurait été intéressant de savoir à partir de quand il a pensé à tuer ses patientes. Cela a très bien pu débuter avec un fantasme bien avant qu’il termine ses études de médecine. Les tueurs en série sont intelligents et patients. Découvrir que Shipman avait tout planifié depuis longtemps ne serait pas étonnant.

 

 

Une rancune mortelle

 

Il aurait fallut aussi le questionner sur ses sentiments sur la profession de médecin. Il se pourrait qu’il ait ressenti une rancune tenace envers les médecins suite au décès de sa mère et que le choix de rejoindre leur rang ce soit fait dans le but de salir leur serment.

 

Il aurait fallut aller aussi là où Shipman voulait nous emmener …. La forme de son discours renseignerait sur ses processus mentaux et les directions dans lesquelles il aurait voulu orienter la conversation ce qui en aurait dit beaucoup sur ce qu’il voulait, ou pas, aborder.

Il aurait fallut découvrir pourquoi il a tué et plus particulièrement pourquoi il a choisi de s’attaquer à des femmes.

Les tueurs en série ne sont pas motivés par des besoins urgents qui motivent en général les crimes. Les forces qui les poussent à tuer sont complexes et sont en rapport avec le besoin de contrôle, de domination et de manipulation des autres. Ils ne se sentent pas coupables. Ils ne savent pas ce qu’est la compassion.

 

 

Une leçon d’un tueur ?

 

Si vous avez entendu parlé d’Ed Kemper, qui a tué des autostoppeuses dans les alentours de Santa Cruz en Californie, ils les étouffait, les emmenait chez lui, agressait sexuellement leur corps puis les démembrait. Avant de faire sa « carrière », Kermper avait battu et tiré sur sa grand-mère juste parce qu’il voulait savoir ce que cela lui ferait de la tuer.

Qu’est-ce qui a pu motiver Kemper de tuer ses autres victimes ? Les interrogatoires ont montré qu’il agissait afin de se débarrasser symboliquement de sa mère. Ils avaient une relation horrible et elle est devenue la personne à tuer. Connaître cette motivation a permis de comprendre ce qui se passait  dans l’esprit du tueur en série et d’appréhender le mode opératoire de Kemper.

 

 

Comprendre ses processus de pensée et savoir ce qui a conduit Shipman à ces agissements n’apportent aucune réponse aux proches des victimes. Cela ne les aiderait jamais à accepter que leur fille, leur sœur, leur amie ou leur petite amie ait été tué par Shipman.

Malheureusement, les proches des victimes de Shipman n’auront jamais les réponses qu’ils désirent. C’est impossible car ces réponses n’existent pas. Comme la plupart des tueurs en série, les exécutions de Shipman ne l’interpellait que lui et son besoin de réaliser un fantasme et n’avait rien à voir avec une conception de la victime dans son individualité.

 

© Sylvianne Spitzer

 

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