CONSEIL SYLVIANNE SPITZER

EN PROFILAGE CRIMINEL

et CRIMINOLOGIE EN ENTREPRISE

 

 

 

 

 

DECES PAR AUTOEROTISME : ASPECTS D’INVESTIGATION

 

 

 

Copyright mars 2004 – juin 2009, Sylvianne Spitzer

 

 

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La pratique de la suffocation et/ou de la strangulation dans un contexte auto-érotique (masturbation) est un acte plus dangereux qu'il n'y paraît et peut donner lieu à des décès controversés. En effet, les forces de l'ordre considèrent en général ces décès comme des meurtres jusqu'à preuve du contraire.

 

L'élément central de ce "syndrome" est la recherche d'effets physiologiques par le déficit d'oxygène au cerveau. Il existe de nombreuses façon d'y arriver: pendaison et strangulation (déficit d'arrivée du sang au cerveau), suffocation (déficit de l'arrivée d'air aux poumons -avec un sac plastique sur la tête par exemple), en compressant les organes de respiration (ligatures abdominale ou pulmonaire), en compressant la nuque (moyen le plus commun), par l'utilisation de certains médicaments ou substances (oxyde nitrique, cocaïne, chloroforme, anesthésiques…) et par noyade.

 

Un décès survenu pendant des activités autoérotiques mobilise les force de l'ordre, les médecins médico-légaux, la famille du décédé. Comme dans toute mort violente, l'identification, la conservation des preuves, un jeu de photographies de la scène et du corps, les témoignages/entretiens avec la famille et les relations sont nécessaires à une interprétation pointue du cas (par exemple, dans les cas de pendaisons une ligature incomplète doit faire penser à un accident autoérotique).

 

Il faut rappeler qu'une strangulation manuelle est un homicide, en effet nul ne peut s'étrangler lui-même car lors de la perte de conscience les mains se détendent et le souffle est retrouvé. Les enquêteurs essaieront de déterminer si la victime a déjà eu des expériences antérieures d'asphyxie autoérotique auprès de leurs relations. Il faut rechercher s'il y existe des signes de lutte. Vérifier qu'il n'existe pas sur le corps des traces de coups qui pourraient faire penser à un homicide (à différencier des signes de chocs du corps pendant des convulsions). Toute suspension/pendaison devant un miroir, dans une position inhabituelle ou accompagnée de matériel érotique doit faire penser à un accident survenu pendant l'activité sexuelle.

 

Les caractéristiques de la plupart des scènes de décès par autoérotisme sont les suivants :

 

1. asphyxie due de façon évidente à une strangulation soit par ligature soit par pendaison, dans une position telle ou en présence de moyens de sauvetage tels que la mort n'était pas de toute évidence l'objectif recherché.

2. preuve de mise en jeu de mécanismes physiologiques afin d'accroître l'éveil sexuel avec moyens de sauvetage.

3. preuve d'une activité sexuelle solitaire.

4. aides au fantasme.

5. mise en évidence ou connaissance d'une activité autoérotique dangereuse antérieure.

6. pas d'intention de suicide apparente.

La pendaison est la cause de la mort dans la moitié des cas (avec suspension incomplète dans plus de 60 % des cas) et l'asphyxie avec sac plastique dans un tiers des cas.

 

Les décédés sont retrouvés dans leur chambre ou dans leur salle de bains, la porte de la pièce étant fermée à clé.

 

Les professionnels (forces de l'ordre, praticiens) doivent être capables d'interpréter une scène de décès autoérotique sans émettre de jugement à valeur personnelle (comportement déviant) qui amènerait à une déclaration de cause de décès inexacte (suicide ou homicide) et cela d''autant plus que les familles sont souvent peu disposées à fournir des données relatives aux circonstances dans lesquelles le décédant a été trouvé.

 

© Sylvianne Spitzer

 

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