CONSEIL SYLVIANNE SPITZER

EN PROFILAGE CRIMINEL

et CRIMINOLOGIE EN ENTREPRISE

 

 

 

 

 

Les noyés de la Deûle – décembre  2011

 

 

 

 

Copyright mars 2004 – décembre  2011, Sylvianne Spitzer

 

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Les noyés de la Deûle  - décembre 2011

Tueur en série ou noyades par accidents ?

 

 

6 noyés en quelques mois dans la Deûle, rivière qui coule au beau milieu de Lille.

 

Avec tout l'engouement du public qui va avec.

Sommes nous en présence d'un tueur en série ? Un "pousseur" comme disent les journalistes ? Y a t il un "monstre" affreux qui guettent les hommes saouls qui vont assouvir une envie pressante au bord de l'eau et qui tapi dans l'ombre n'attend que ce moment pour les pousser dans l'eau ? Plaisir de les voir se débattre. Plaisir de les voir se noyer. Plaisir de les voir couler. "Un de moins" se dit-il peut être.

 

D'abord pourquoi 'un' tueur ? Après tout on pourrait très bien envisager qu'une femme dont le mari enivré tous les soirs (et enfin décédé en tombant dans la Deûle) se venge d'une vie de soumission et, investie d'une mission, supprime de potentiels maris agressifs et saouls afin que la souffrance d'autres femmes cesse.

 

 

Alors que dire sur ce sujet ?

 

Rappel des faits :

-         février 2010

corps de Charles QUEMIN, 19 ans

-         octobre 2010 :

on retrouve le cadavre de John ANI, 33 ans

-         février 2011

corps de Thomas DUCROO, 26 ans, étudiant

-         février 2011

corps de Jean-Meriadec LE TARNEC, étudiant, 22 ans

-         septembre 2011

corps de Lloyd ANDRIEU, étudiant,19 ans

- novembre 2011

corps de Hervé RYBARCZYK, 42 ans

 

La foule s’enflamme et parle désormais d’un tueur en série, un « pousseur ».

 

Les "pousseurs" sont l'équivalent des "drowners" ("noyeurs") anglo-saxons. 

Il y a eu quelques affaires comme celle de Lille aux USA.

Il n'a jamais pu être démontré que ces noyades étaient l'affaire d'un tueur en série.

Toutes les enquêtes du FBI ont mené à une conclusion : décès accidentels avec contribution d'alcool.

 

Car tomber à l'eau, après tout, lorsqu'on sait nager, ça n'a rien de bien dangereux. La journée, il y a du monde qui passe, il est facile de s’orienter et plus facile de trouver un endroit où remonter sur la rive.

 

La nuit, le monde change. Il est plus difficile de s'orienter pour trouver le bord. Bien que je connaisse pas les endroits où on été retrouvés les corps, on peu imaginer qu’on peut quand même percevoir lds lumières et puis en ville il ne fait jamais tout à fait noir.

Mais un homme ivre n'a plus de réflexe. Il n’arrive plus à s’orienter. L'alcool augmente l'hypothermie (encore plus dans l'eau froide). Les réflexe sont ralentis, les mouvements désordonnés. Il y a peu de personnes qui passe, surtout que c’est un endroit sans sécurité. Sans compter la force qu'il faut pour sortir de l'eau.

 

Car l’eau « aspire », retient. Elle pèse. Un homme entre 50 et 75 kgs qui, emplit d'une substance toxique qui ralenti ses réflexes, le refroidit et l'empêche de bien se mouvoir, doit nager et se hisser sur un rebord de 50 cm (car la Deûle est une rivière "canalisée"), c’est quasi impossible.

 

On ne peut jamais totalement exclure un comportement déviant, mais quel intérêt peut bien avoir un tueur à noyer des personnes de nuit ? Surtout qu'il ne peut pas bien voir la conséquence de ces actes et qu’il peut voir leurs yeux vu que cela se passe la nuit... Cela présent donc peu d’intérêt. Un tueur ça aime le contact, ça aime voir la vie s'échapper des corps, il aime voir le résultat... 

 

Un tueur améliore aussi son modé opératoire au fur et à mesure de ses passages à l’acte. Or là, d’après ce que l’on sait, il n’y a ni trace de lutte, ni trace de lien, ni trace sur la rive…

 

Maintenant, entre accidents, suicides et copycat, ce n’est pas toujours facile de faire la différence. Parce que le fait d'en parler ça donne des idées. Des idées aux suicidaires. Car la dernière noyade ressemble fort à un suicide. Lorsque l’on sait que Hervé RYBARCZYK était en mal-être depuis la mort accidentel du compositeur de son groupe de rock et qu’il prenait des antidépresseurs… Or alcool et antidépresseurs ne font pas bon ménage et on peut envisager sans trop de peine une volonté de se donner la mort.

 

On notera cependant que deux des étudiants étaient franco-britanniques. Cela peut orienter les recherches d’indices et de témoignage. Certains ont été aperçus se baladant ivres au bord de la Deûle à un endroit sans ligne de vie.

 

En ce qui concerne un éventuel copycat, rien n’est à exclure. Toute cette médiatisation a pu donner des idées à celui qui a envie de se débarrasser d’une personne en essayant de mettre cela sur le dos d’un tueur en série hypothétique... Sans compter les curieux, qui ivres, vont faire pélerinage le soir pour voir comment les autres ont bien pu tomber. Ils se penchent et paf dans l'eau...

 

Bref, on part peut être d'un « truc » au hasard, pour finir sur diverses hypothèses, dont la cause accidentelle reste la plus probable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Sylvianne Spitzer – décembre 2011

 

 

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