CONSEIL SYLVIANNE SPITZER

EN PROFILAGE CRIMINEL

et CRIMINOLOGIE EN ENTREPRISE

 

 

 

 

 

Affaire TOULOUSE / MONTAUBAN

Mars 2012

 

 

Copyright mars 2004 – mars 2012, Sylvianne Spitzer

 

 

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Par expérience des médias, j’ai fini par comprendre qu’il vaut mieux s’exprimer par soi-même que d’être retranscrite si on souhaite voire m’intégralité de ce qu’on a dit diffusé et sans déformation.

 

Je ne jetterai pas la pierre, certains articles parus ont été très prêt de ce que j’ai dit et juste remis en forme. En oubliant parfois certains arguments… Rapidité de l’écriture et place limité des articles…

 

Dès le passage à l’acte dans l’école Ozar-Hatorah, alors qu’il était devenu évident aux forces de l’ordre que les affaires de Toulouse et de Montauban y étaient liées, le profil du commettant est devenu moins flou. Comme toujours et de façon paradoxal, plus il y a de passage à l’acte, plus le profil s’affine.

 

Première constatation, les dates : des meurtres tous les 4 jours (11, 15 et 19 mars 2012). S’il devait y en avoir un prochain faudrait-il tabler sur la date du 23/03 ?

 

Déjà il semblait que le mode opératoire changeait. On passait de deux soldats à un civil (il s’avère a posteriori que le tueur savait que c’était un militaire) à des enfants. L’aspect social et émotionnel prenait de l’ampleur.

 

Le passage à l’acte était prémédité et planifié : le tueur garait un scooter, attendait ses cibles et les tuaient.

On pouvait bien sur se demander si les meurtres des soldats n’étaient pas un « galop d’essai » pour se faire la main ou s’il ne s’agissait pas de détourner l’attention de la véritable cible. Il n’empêche que s’en prendre à des soldats est toujours symbolique et on pouvait s’attendre à ce que le tueur ait un compte à régler avec l’armée.

 

La signature est simple : voler un scooter, attendre, porter un casque. Tout cela ne change pas. La tenue peut servir à ne pas perdre de détails physiologiques qui permettraient une identification ADN  (cheveux, poils…).

 

Savait il pour la 3ème victime qu’il s’agissait d’un soldat en civil et non d’un simple civil ? Rien de ce qui était diffusé ne permettait de le savoir. Les données sur ce malheureux sont donc restées de côté en attendant d’en savoir plus.

 

L’action d’éclat dans l’école montre une escalade dans la prise de risque. Il a été vu, il aurait pu être stoppé, voire interpellé. Il laisse de plus en plus d’indices. De toute évidence, il joue avec les forces de l’ordre et avec les médias.

 

Le choix et l’utilisation de l’arme montrait un commettant ayant une expérience avec les armes mais pas un tueur professionnel. Le calibre choisi (11,43 mm) est une arme lourde, peu maniable, avec beaucoup de recul. Mais c’est un calibre fait pour ne pas laisser de blessés. La technique à bout portant est le signe d’une personne qui a une volonté de tuer. Il ne laisse aucune chance aux victimes.

 

Aucune empathie n’est présente. Cela n’en fait pas un psychopathe. On aurait pu penser à une bouffée délirante, mais les victimes auraient été plus aléatoires. Les victimes sont considérées comme méritant leur sort. Elles n’ont pas de valeur en tant qu’êtres humains.

 

Portait il vraiment une caméra ? cela n’a pas été confirmée pour l’instant. Dans tous les cas, si cette information est avérée, on peut se douter que le but n’était pas de diffuser ces images sur internet –ce qui aurait permis de remonter immédiatement à la sources émettrice. Ce qui montrait qu’elles seraient diffusées en groupe restreint et par une voie moins publique.

 

Fait il faire un lien évident entre les néo-nazis et les antisémites ? Non. Pour les néo-nazis, certains n’ont pas hésité à nous faire croire qu’il y avait une volonté d’extermination. Parmi les victimes il y aurait eu une personne d’origine antillaise, une maghrébine et des juifs. Cela suffirait donc à en faire un « croisé » ! Pour ce qui est du terrorisme, ce n’était pas à exclure. Même si on ne voyait pas bien comment les meurtres précédents venaient s’emboîter dans l’action dans l’école. Le terrorisme a bien, et cela totalement logiquement, été tout de suite envisagé par les forces de l’ordre du fait des troubles politiques entre Israël, la Palestine et l’Iran dans lesquels la France est partie prenant au niveau des relations. La réaction était donc tout a fait légitime.

 

Le tueur avait une vision « justicière » de ce qu’il faisait. Une mission. On s’éloigne de l’antisémitisme. Certes, a posteriori il a dit avoir voulu venger les enfants palestiniens, mais il s’agit de faire payer des enfants avant tout et ils ont été choisis enfants d’Israël car enfants d’agresseurs selon lui. Il rend la justice et tente de rétablir un ordre.

 

On pouvait aussi se demander si cette mission lui était personnelle ou lui avait été suggérée par un groupe. Deux arguments faisaient opter pour le groupe :

-         le fait qu’il ait choisis des cibles si différentes. Soit on tue des cibles symboliques soit on tue pour faire régner la justice, mais pas les deux à la fois.

-         Le fait qu’il ait eu un besoin de filmer les scènes. Le but était de diffuser mais à qui et dans quel but ?

 

Ce qui a ouvert une autre voie : et s’ils étaient 2 ? le mode opératoire est le même. Le port du casque permet de cacher le visage, même si les yeux restent visibles (et donc identifiables). L’arme utilisée est la même. Ce très gros calibre est plutôt une arme de collection aujourd’hui. Mais la taille de la balle permet de tuer ç coup sûr à courte distance et à détruire la cible à bout portant. Un tueur prête rarement son arme. Ce qui oriente plus vers la pression d’un groupe sur un seul homme.

 

L’augmentation de la prise de risque peut sous-entendre une volonté d’en finir. Faut-il envisager un « suicide by cop » ? Je pense qu’on serait plutôt dans un suicide rituel, pour mourir au combat. Mais il fort possible qu’il ait besoin de médiatisation et que s’accepter de sortir vivant soit pour lui une façon d’être un héros pour ceux qui suivent ses idées.

 

Pour finir, l’éventuelle récidive du commettant se devait d’être évaluée. Après l’escalade de la violence et le fait de rechercher des cibles de plus en plus touchant à l’émotionnel collectif, on peut tout à fait envisager le risque d’un acte à impact supérieur. Qu’il y a-t-il de plus extrême que d’abattre froidement des enfants ? Atteindre d’autres innocents en grande quantité peut être ? C’est toute la question.

 

 

Voilà, nous disposons de très peu d’éléments, car les forces de l’ordre ont volontairement très peu communiquées sur cette affaire depuis le début.

 

 

 

 

 

 

 

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